Cadres et Cordes

Ce qui n'est pas dans les cordes de vos cadres, dans le domaine du web
Direction de projet web & stratégie de communication digitale

Vous êtes chef d’entreprise dans la région de Nantes et vous avez un projet web qui vous permettrait, peut-être, de développer votre chiffre d’affaires. Mais comment vous en assurer si vous n’avez pas d’expertise sur internet ni de carnet d’adresses de prestataires de qualité ?

En premier lieu, formez-vous, c’est important ! Notre formation Overview web en mode « Rafale » (2,5h à suivre à votre rythme, en vidéo) vous est destinée: elle vous permet de comprendre les principes importants du fonctionnement du web, avec un accent fortement mis sur la rentabilité.

Cadres et Cordes vous propose ensuite une Assistance Maitrise d’Ouvrage (AMOA) pour: 

  1. étudier l’opportunité de votre projet (rentabilité prévisible)
  2. faire des choix de prestataires de qualité
  3. rédiger un cahier des charges, choisir un CMS
  4. veiller au bon déroulement du projet (respect des livrables et des délais)
  5. préparer un plan de communication, organiser la génération de trafic 
  6. effectuer un suivi post-lancement et analyser la rentabilité des options prises
  7. proposer des ajustements ou évolutions du site.

L’AMOA représente le client: sa mission est, en premier lieu, de protéger les intérêts de son client, tout en ayant une expertise que le client n’a pas lui-même. Il a un rôle d’interface entre le client (ou Maître d’Ouvrage) et le chef de projet.

consultant AMOA

AMOA versus agence web ou agence de communication

Quelle est la différence entre un(e) Assistant(e) à Maîtrise d’Ouvrage (AMOA) et le chef de projet digital ?

Le chef de projet a pour rôle de s’assurer du bon déroulement d’un projet: s’il a un devoir de conseil et apporte également son regard d’expert, le chef de projet est néanmoins un simple exécutant d’un projet décidé en amont par son client, et dont le périmètre est, théoriquement, clairement défini dans un cahier des charges.  Le rôle de chef de projet peut donc tout-à-fait être confié à une agence web ou agence de communication.  En revanche, le rôle d’AMOA ne peut, par définition, pas être assuré par une agence web ou de communication, sinon il y a « conflit d’intérêts »: on ne peut pas être juge et partie. Voici deux exemples pour illustrer cette neutralité importante de l’AMOA, qui doit, avant tout veiller aux intérêts de son client.

AMOA et étude d'opportunité

L’AMOA va pouvoir étudier la faisabilité et l’opportunité d’un projet digital envisagé par le client en toute neutralité. Grâce à sa connaissance technique du digital, il va étudier la viabilité de ce projet et en arriver à une conclusion de Go ou de No Go. Or peu d’agences web (il en existe cependant) auraient l’intégrité de conseiller à leur client de ne pas réaliser ce projet, ce qui consisterait à renoncer à du chiffre d’affaires…

 

Une étude d’opportunité d’un projet digital va ainsi intégrer : 

  • une étude de la concurrence (directe et indirecte) par mots-clefs
  • une analyse de la taille de ce marché sur le web (via les volumes de recherche)
  • un choix de nom de domaine géré en même temps que le dépôt d’une marque à l’INPI
  • une estimation du montant des investissements, puis de la maintenance, des évolutions, montée de versions et refonte de site
  • une analyse des leviers d’acquisition de trafic qui seront significatifs:
    • Mythe fréquent: « une page facebook suffira ». Si vous en êtes convaincu, formez-vous d’urgence ! 
    • une stratégie axée uniquement sur le SEO est très risquée parce qu’hormis les toutes premières places de la première page de résultat des moteurs de recherche (SERP), les autres vont générer peu de trafic. (Quant à la deuxième page des SERP, les référenceurs ont l’habitude de dire que « c’est le meilleur endroit pour cacher un corps »..). Pour comprendre ce point, il faut avoir en tête la courbe ci-dessous, représentant le taux de clic (Click Through Rate) en fonction de la position d’un site dans les SERP (Search Engine Result Page soit page de résultat de moteur de recherche). 
CTR en fonction de la position dans les SERP
    • Les taux en pourcentage évoluent d’une étude à l’autre mais la forme de la courbe est toujours la même (ici: source: étude SEMJI)
    • En conclusion sur ce point, le SEA (Search Engine Advertising) est, lui, un levier d’acquisition puissant. En revanche, il ne sera pas accessible à tous les sites et ce point (Coût d’Acquisition par Conversion) doit être étudié attentivement, au moment de cette étude de faisabilité, en fonction du business model envisagé. 
    • Les autres leviers d’acquisition doivent être étudiées également, dès cette étude de faisabilité.

Si vous souhaitez vous former, de façon autonome et en un temps record, sur les concepts essentiels d’internet, les différents leviers de trafic et leurs coûts respectifs, visionnez notre formation Overview web en mode « Rafale » (2,5h): un concentré de formation pointue qui ne nécessite pourtant aucun prérequis.

AMOA et cahier des charges

Le cahier des charges lui-même:

La rédaction du cahier des charges d’un projet de création de site web (par exemple) est primordiale et celui-ci  doit être le plus exhaustif possible. Ce cahier des charges servira ensuite à consulter plusieurs agences pour l’établissement de devis. Une fois ce devis établi et l’agence web retenue pour créer le site, toute demande supplémentaire fera l’objet d’un devis supplémentaire. L’agence web ne doit donc pas être la même personne que celle qui rédige le cahier des charges…

Ce cahier des charges doit laisser un minimum de champ à l’interprétation libre et aux oublis de chiffrage:

  • Le périmètre fonctionnel et technique décrit dans le cahier des charges doit être sans aucune ambiguïté:
    • si vous avez des doutes quant à votre expertise sur telle ou telle facette (sa conception SEO par exemple), faite-le relire, à l’avance, par un expert ad hoc, pour bien intégrer les éléments requis (conseils de best-practices) dans ce cahier des charges.
    • la navigation mobile représentant, en 2022, 75% (et même 93% pour les 15-24 ans), un site doit être conçu désormais en raisonnant « mobile first »: sa « responsivité » doit être parfaite 
Part de la navigation mobile sur le web
    • votre site doit bien évidemment être navigable sur tous les navigateurs
    • précisez le CMS et l’hébergeur choisi, les langues de votre site, sa charte graphique, son arborescence, les reportings à prévoir, les interfaces à mettre en place (banque, système d’avis, chatbox, réseaux sociaux etc…), les API d’analyse du site à mettre en place (GTM, Analytics ou Matomo, GSC etc), les paramètres qui doivent être modifiables/accessibles dans le backoffice, les différents types de profils à prévoir dans ce backoffice, les formations à prévoir pour vos équipes etc
  • Définissez un calendrier de développement, test et livraison:
    • qui comporte des jalons ou étapes de validation intermédiaires
    • qui prévoit l’application de pénalités de retard éventuelles si la date de livraison est impérative pour votre business
    • gardez une marge de sécurité
  • Le cahier des charges, qui doit être signé des deux parties, va représenter la base de votre contrat avec celui qui va réaliser votre site:
    • Il doit être le plus exhaustif possible
    • Il doit notamment prévoir les conditions de sa rupture éventuelle.

Les autres points à prévoir:

  • La réservation d’un nom de domaine doit se faire en prenant en compte, simultanément, 3 facteurs:
    • l’aspect marketing du choix du nom (facile à mémoriser etc)
    • la disponibilité du nom de domaine lui-même
    • la disponibilité de la marque à l’INPI
  • Soignez également la création de votre logo, qui va ensuite être une constante graphique représentant l’image de votre entreprise: s’il est bâclé, vous le trainerez comme un boulet ! 
  • Préparez les éléments de contenu (texte, images et vidéos) en veillant à leur qualité
  • Sélectionnez une solution de paiement:
    • comparez tous les éléments constitutifs de leurs coûts fixes, variables
    • si vous optez pour un système alternatif aux interfaces bancaires classiques (certains sont très intéressants), renseignez-vous quant à leur sécurité et fiabilité.
    • malgré le fait que le système bancaire français soit un des plus sécurisé, l’angoisse de la fraude à la CB est une constante chez l’internaute français, parce qu’ils ont vu à la TV (haut lieu d’entretien de l’angoisse et la peur) comment leur CB va être piratée: la renommée de votre système de paiement et votre capacité à rassurer (3Dsecure etc) sur ce point sont à prendre en compte également
    • prenez en compte le support qui sera mis à votre disposition, et sa réputation: rien n’agace d’avantage que les clients empêchés d’acheter par des bugs de paiement, a fortiori si ces bugs ne sont pas réglés très vite mais « tranquillou » par un support négligent sur ces blocages
    • prenez en compte la qualité du backoffice et des outils de reporting auxquels vous aurez accès
  • La rédaction des mentions légales, CGV ainsi que la prise en compte du RGPD sont à prévoir avec un avocat ou juriste expert de ces domaines. 
  • Pour un site e-commerce, toute l’organisation logistique est à mettre en place
  • Préparez soigneusement votre plan de communication, online et offline 

L'AMOA et indépendance du client vis-à-vis de l'agence web

Dans plusieurs types de situations et choix, l’agence web ou agence de comm aura naturellement tendance à pousser le client dans le sens de son propre intérêt. Ce pourra être le cas pour le choix du CMS, par exemple, en privilégiant le(s) CMS utilisé(s) par son équipe, ce qui n’est pas neutre.

L’AMOA devra aussi veiller à ce que l’indépendance de son client soit préservée, de façon à ce qu’un éventuel ultérieur changement d’agence web soit simple et aisé à faire, en rendant impossible toute « prise en otage », ceci à tous les niveaux. Exemples: 

  • un hébergement autonome (et non sur le serveur de l’agence)
  • des comptes créés au nom du client, y compris pour les sujets éventuellement sous-traités à l’agence (campagnes Google Ads etc).

La neutralité importante de l'AMOA

Le rôle de conseil de l’AMOA va être d’autant plus important que le web est plein de mythes et légendes, de gens dont la morale est assez éloignée du droit IRL (In Real Life) et d’acteurs dont la bienveillance est suspecte ou dont la malveillance est nette, voire, pour les pires lascars, revendiquée. Et il n’est pas question ici du « dark web » mais bel et bien du web « ordinaire ».

Google veut-il votre bien ?

Ne soyons pas naïfs: Google veut avant tout faire du chiffre d’affaires. Faut-il écouter ses conseils: parfois oui, parfois non, tout dépend surtout de vos objectifs.

Savoir se défendre au milieu de la jungle du web

Internet est un lieu où il faut savoir par exemple: 

  • se défendre de la vente à perte (combien de sites gratuits ?) et concurrence déloyale 
  • repérer et dénoncer les « backlinks » toxiques que vos concurrents (dont certains sont adeptes de méthodes dites « black hat ») peuvent avoir l' »attention » de vous faire envoyer
  • repérer et obtenir la suppression de la copie (duplicate) de votre contenu (encore faut-il avoir anticipé comment vous saurez prouver que vous êtes l’auteur originel)
  • réagir quand un concurrent indélicat utilise votre marque dans les mot-clefs de ses campagnes Google Ads 
  • limiter au maximum pour votre site les risques liés à la cybercriminalité

 

Conclusion sur le rôle et l'intérêt de l'AMOA

Pour l’ensemble de ces raisons, un chef d’entreprise porteur de projet digital aura intérêt à s’entourer d’une AMOA: s’il n’est pas omniscient(e), son expertise et expérience lui permettent de savoir comment aborder tel ou tel sujet et il/elle a un carnet d’adresses pour trouver les réponses aux questions les plus pointues.  Le gain de temps et les économies faites seront, in fine, largement plus importantes que le coût de cette AMOA.

Article écrit par une intelligence 100% humaine 

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